Qu'est ce qu'un Mahorais ?
Bon nombre d’entre nous se souvient forcément de cette question : qu’est-ce qu’un mahorais ?
Pour faire simple, un mahorais, c’est un individu originaire de Mayotte. N’est-ce pas ?
Mayotte est une île située dans l’archipel des Comores, lui-même situé dans le canal du Mozambique et dans l’océan Indien. Mayotte est constituée de deux îles principales, Grande-Terre et Petite-Terre, et de plusieurs autres petites îles dont Mtsamboro, Mbouzi et Bandrélé.
Un petit Point Historique :
Vieille de 9 millions d'années, les premières installations humaines se manifestent aux VIIe et IXe siècle. Les premiers habitants appartiendraient aux premiers peuples swahilis, caractérisés par une culture d'origine bantoue répandue sur l'ensemble des rivages de l'Afrique orientale de la Somalie au Mozambique. Le commerce maritime, très actif dès cette époque, atteste de contacts avec le Moyen-Orient musulman. A premier vue, les premières populations n'étaient vraisemblablement pas musulmanes, et ne se seraient islamisées que plus tard, au contact des marchands arabes.
En temps moderne vers la fin du Moyen Age, Mayotte constitue un point de contact de l’ensemble des cultures de l’ensemble de l’Océan Indien.
Concrètement, qu’est-ce qu’un mahorais ?
Un Mahorais, c’est tout d’abord un riche héritier. Un héritier de cultures diverses, d’origines diverses, mais surtout d’une histoire riche portée par de riches ancêtres. L’un des ancêtres que les Mahorais apprennent depuis leur plus jeunes âge, c’est le Sultanat Andrianantsoly de 1832 à 1843, qui fut d’ailleurs le dernier sultan de Mayotte. Ce fut le premier à vouloir préserver l’autonomie de l’île, qui à ce temps était la proie de beaucoup de sultans des îles voisines.
Pour ce faire, le 25 avril 1841, le sultan vend Mayotte à la France cédant ainsi sa souveraineté à Louis Philippe Ier, dont le traité a été ratifié officiellement par l’Etat Français en 1843.
Nous savons que depuis le référendum de 1958, les citoyens de Mayotte ont lutté pour rester français. Aujourd’hui, Mayotte est devenue officiellement le 101ième Département français le 31 mars 2011.
Les mahorais ont hérité de cette notion de lutte pour le bien des leurs, que l’on pourrait traduire par « Ra Hachiri »
En dehors de cela, le mahorais a également une coutume très riches. En effet, cela se traduit par l’agriculture, l’élevage, la pêche, qui ont pendant longtemps été les seuls moyens de se nourrir sur l’île. Il est vrai que Mayotte tend à la mondialisation, mais force est de constater qu’encore aujourd’hui, certains mahorais restent attachés à leurs pratiques culturelles.
Les mahorais étant issue de plusieurs ethnies, ils ont également plusieurs cultures qui se réunissent et qui donne une culture unique, tout en étant un ensemble de coutumes. Aujourd’hui, nous pouvons constater à l’œil nu les deux cultures les plus répandues sur l’île qui sont la culture mahoraise et la culture malgache. Par ailleurs, le français étant la langue officielle sur l’île, le shimaoré étant le dialecte d’origine swahili, ainsi que le kibushi qui est dialecte sakalava sont les langues locales de l’île. La culture mahoraise, proche de la culture comorienne, est historiquement une subdivision méridionale de l'importante Culture swahilie, ensemble culturel africain d'origine bantoue et d'influence indienne et arabo-musulmane, présent sur toute la côte est-africaine et une partie des îles de l'océan Indien occidental.
Les mahorais sont également très attachée à leurs coutumes, notamment avec le mariage « religieux » et le « grand mariage ». Comme déjà énoncé par l’Equipe Hima, le « grand mariage », ou le Manzaraka est une pratique nouvelle, qui tende à s’installer dans la durée, représenté par des danses et festivités traditionnelles tel que le débaa de mbiwi, le madjliss, le ngoma nyombé, le chigoma, ou encore le murengué. Jadis, les jeunes hommes après l’adolescence quittaient la maison familiale ou maternelle et construisaient des bangas où vivre. Pour ce qui est des femmes, les mahoraises sont reconnus par leurs tenues traditionnelles qui sont les « salouva » accompagné du « kishali ».
En plus d’une culture riche et d’un héritage bien présent, un mahorais est un individu bienveillant avec son prochain et empathique, qui sait se montrer très patient vis-à-vis de l’adversité.
Selon vous, qu'est qu'un Mahorais ?
Pour faire simple, un mahorais, c’est un individu originaire de Mayotte. N’est-ce pas ?
Mayotte est une île située dans l’archipel des Comores, lui-même situé dans le canal du Mozambique et dans l’océan Indien. Mayotte est constituée de deux îles principales, Grande-Terre et Petite-Terre, et de plusieurs autres petites îles dont Mtsamboro, Mbouzi et Bandrélé.
Un petit Point Historique :
Vieille de 9 millions d'années, les premières installations humaines se manifestent aux VIIe et IXe siècle. Les premiers habitants appartiendraient aux premiers peuples swahilis, caractérisés par une culture d'origine bantoue répandue sur l'ensemble des rivages de l'Afrique orientale de la Somalie au Mozambique. Le commerce maritime, très actif dès cette époque, atteste de contacts avec le Moyen-Orient musulman. A premier vue, les premières populations n'étaient vraisemblablement pas musulmanes, et ne se seraient islamisées que plus tard, au contact des marchands arabes.
En temps moderne vers la fin du Moyen Age, Mayotte constitue un point de contact de l’ensemble des cultures de l’ensemble de l’Océan Indien.
Concrètement, qu’est-ce qu’un mahorais ?
Un Mahorais, c’est tout d’abord un riche héritier. Un héritier de cultures diverses, d’origines diverses, mais surtout d’une histoire riche portée par de riches ancêtres. L’un des ancêtres que les Mahorais apprennent depuis leur plus jeunes âge, c’est le Sultanat Andrianantsoly de 1832 à 1843, qui fut d’ailleurs le dernier sultan de Mayotte. Ce fut le premier à vouloir préserver l’autonomie de l’île, qui à ce temps était la proie de beaucoup de sultans des îles voisines.
Pour ce faire, le 25 avril 1841, le sultan vend Mayotte à la France cédant ainsi sa souveraineté à Louis Philippe Ier, dont le traité a été ratifié officiellement par l’Etat Français en 1843.
Nous savons que depuis le référendum de 1958, les citoyens de Mayotte ont lutté pour rester français. Aujourd’hui, Mayotte est devenue officiellement le 101ième Département français le 31 mars 2011.
Les mahorais ont hérité de cette notion de lutte pour le bien des leurs, que l’on pourrait traduire par « Ra Hachiri »
En dehors de cela, le mahorais a également une coutume très riches. En effet, cela se traduit par l’agriculture, l’élevage, la pêche, qui ont pendant longtemps été les seuls moyens de se nourrir sur l’île. Il est vrai que Mayotte tend à la mondialisation, mais force est de constater qu’encore aujourd’hui, certains mahorais restent attachés à leurs pratiques culturelles.
Les mahorais étant issue de plusieurs ethnies, ils ont également plusieurs cultures qui se réunissent et qui donne une culture unique, tout en étant un ensemble de coutumes. Aujourd’hui, nous pouvons constater à l’œil nu les deux cultures les plus répandues sur l’île qui sont la culture mahoraise et la culture malgache. Par ailleurs, le français étant la langue officielle sur l’île, le shimaoré étant le dialecte d’origine swahili, ainsi que le kibushi qui est dialecte sakalava sont les langues locales de l’île. La culture mahoraise, proche de la culture comorienne, est historiquement une subdivision méridionale de l'importante Culture swahilie, ensemble culturel africain d'origine bantoue et d'influence indienne et arabo-musulmane, présent sur toute la côte est-africaine et une partie des îles de l'océan Indien occidental.
Les mahorais sont également très attachée à leurs coutumes, notamment avec le mariage « religieux » et le « grand mariage ». Comme déjà énoncé par l’Equipe Hima, le « grand mariage », ou le Manzaraka est une pratique nouvelle, qui tende à s’installer dans la durée, représenté par des danses et festivités traditionnelles tel que le débaa de mbiwi, le madjliss, le ngoma nyombé, le chigoma, ou encore le murengué. Jadis, les jeunes hommes après l’adolescence quittaient la maison familiale ou maternelle et construisaient des bangas où vivre. Pour ce qui est des femmes, les mahoraises sont reconnus par leurs tenues traditionnelles qui sont les « salouva » accompagné du « kishali ».
En plus d’une culture riche et d’un héritage bien présent, un mahorais est un individu bienveillant avec son prochain et empathique, qui sait se montrer très patient vis-à-vis de l’adversité.
Selon vous, qu'est qu'un Mahorais ?
L'équipe Hima
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